Tournus

 

Tournus, petite capitale du Tournugeois, est située au bord de Saône.

Ancienne garnison romaine bâtie au bord de la Saône, Tournus devint un centre religieux important grâce à l’influence de l’abbaye Saint-Philibert, chef-d’œuvre de l’art roman.

L’église Saint-Philibert (début du XIe siècle), un des plus grands monuments romans de France, est le principal bâtiment de cette ancienne abbaye bénédictine de Tournus, supprimée en 1785. Il est de style roman bourguignon.

Église Saint-Valérien située au nord de Tournus, construit entre l’an 1008 et l’an 1028, elle était l’église abbatiale de l’abbaye Saint-Valérien de Tournus. Sa maçonnerie en arêtes de poisson traduit son ancienneté.

L’Hôtel-Dieu et le musée Greuze : ancien hôpital, connu au cours des siècles précédents sous le nom d’Hôtel-Dieu, arbrite de nos jours le musée Greuze, qui possède une collection d’œuvres de Jean-Baptiste Greuze, peintre né à Tournus (. L’Hôtel-Dieu de Tournus est classé Monument Historique avec trois vastes salles, deux chapelles, ainsi que l’une des plus anciennes apothicaireries conservées en France (achevée en 1685).

Sur la place de l’Hôtel de Ville se dresse une statue de Jean-Baptiste Greuze, né dans la ville en 1725. L’Hôtel de ville, construit de 1777 à 1779, est l’un des quatre hôtels de ville hérités de l’Ancien Régime en Saône-et-Loire (en plus de ceux de Bourbon-Lancy (1783), Givry (1771) en Louhans (1766)).

Bourbon-Lancy

Bourbon-Lancy est une petite cité médiévale au sud-ouest de la Bourgogne, à la limite avec l’Allier et la Nièvre. Le vieux centre historique sur le sommet de la colline est bien préservé et est certainement un lieu de visite.

Bourbon-Lancy est connue, notamment, pour sa station thermale, qui est une des dernières encore en activité en Bourgogne. Les bains de Bourbon-Lancy sont réputés pour soigner les rhumatismes. On compte plusieurs sources chaudes : la Limbe (58 °C) et Saint-Léger, Valois, La Reine et Descures (au-dessus de 45 °C).

 

Si vous voulez être gâtés, nous pouvons vous recommander l’adresse suivante :

Espace bien-être Celto
12 avenue Libération, 71140 Bourbon-Lancy
Tel. 03 85 89 06 66, www.celto.fr

Vichy

Avec sa longue histoire, ses spas, son architecture étonnante, ses parcs et son lac artificiel sur l’Allier, Vichy mérite vraiment votre visite.

Les Romains ont profité des sources chaudes de Vichy des siècles avant même que Napoléon III existaiit et les moines célestes y ont établi un monastère en 1410. Cependant, Napoléon III était la principale force derrière la transformation de Vichy en une des villes thermales les plus prestigieuses d’Europe, avec des parcs, une gare, des hôtels de palais, un casino et des cafés au style inspiré du Second Empire. A cette époque Vichy a été construit pour pouvoir rivaliser avec toutes les autres villes thermales aristocratiques d’Europe telles que Baden-Baden en Allemagne.

De nos jours, Vichy regorge de bâtiments de l’époque Second Empire, puis de l’Art Nouveau et encore plus tard de l’Art Déco.

Napoléon

Les séjours réguliers de l’empereur Napoléon III à Vichy (à partir de 1861) le décidèrent à aménager la ville, qui connut alors un véritable boom urbanistique, marqué par la construction de nombreux bâtiments de prestige. Les plus prestigieux se trouvent sur le boulevard des États-Unis.

Le parc Napoléon-III fut embelli en 1861 et 1862. Une rivière artificielle coulait au milieu du parc, remplacée actuellement par deux bassins.

Ainsi en est-il de l’église Saint-Louis, bâtie avenue Paul-Doumer en pierre de la Nièvre en 1864, sur demande de l’empereur. De style romano-bourguignon.

L’architecture est également à l’honneur concernant le thermalisme. En 1881 le docteur Lejeune fait construire un établissement de soins (16 avenue Thermale) à la façade néo-baroque.

Le hall de la source des Célestins date de 1908. En stuc, en pierre et en bois.

Le hall des sources, qui se trouve dans le parc des sources, est en fer et en bois. Le hall, construit en 1902, et depuis

toutes les sources arrivent dans ce bâtiment.

Le centre thermal des Dômes (aujourd’hui Thermes des Dômes), situé à proximité du Palais des Sources, est construit entre 1899 et 1903. En grès, le bâtiment de style mauresque long de 170 mètres s’étend sur un terrain de trois hectares.

Régime de Vichy

Apart de ces thermes Vichy est bien connu pour son rôle pendant la Seconde Guerre mondialee. Avec la débâcle de juin 1940, le gouvernement français s’installe à Vichy. 670 parlementaires  rejoignent Vichy le 4 juillet pour la réunion des deux chambres en Assemblée nationale. Les 9 et 10 juillet 1940, dans la salle de l’opéra de la ville, les parlementaires votent les pleins pouvoirs constituants au Maréchal Pétain. À partir de cette date, Vichy est, pendant plus de quatre ans, le siège du Gouvernement français. Le maréchal Pétain s’installe à l’hôtel du Parc et l’été au pavillon Sévigné où se tiennent les conseils des ministres.

Après la guerre, les années 1950 et 1960 ont été la période la plus faste pour Vichy, qui voit défiler personnalités, têtes couronnées (le Glaoui, le prince Rainier III de Monaco). C’est à cette période que la station a pris le titre de « reine des villes d’eaux ».

Les eaux de Vichy

Les vertus des eaux thermales de Vichy étaient déjà connues à l’époque de la Tène (de 450 av. J.-C. à 25 av. J.-C.). Les Romains leur firent honneur. Les six principales sources  : source Chomel (43°C), source Grande Grille (39°C), source de l’Hôpital jaillit  (34°C), source Lucas (27°C), source du Parc (23,8°C), source des Célestins (22°C).

Opéra de Vichy

Inauguré en 1902, cet opéra est l’œuvre de plusieurs architectes dont Charles Le Cœur. Monument classé et témoignage unique de l’époque « Art nouveau », il présente une merveilleuse décoration. La salle peut accueillir plus de 1 450 spectateurs. Vichy était nommée de 1901 à 1964 la « capitale d’été de la musique ».


Musées

La commune de Vichy compte cinq musées :

  • le musée des arts africains et asiatiques ;
  • le musée surréaliste François-Boucheix, exposition d’œuvres de François Boucheix ;
  • le musée municipal de Vichy ;
  • le musée de l’Opéra : conserve et met en valeur les archives de l’opéra de Vichy ;
  • le musée Valery-Larbaud, où sont exposées les œuvres de l’écrivain Valery Larbaud.

 

Plus d’infos sur www.vichy-destinations.fr

 

Moulins

Moulins est classée ville d’art et d’histoire. L’histoire de la ville de Moulins est étroitement liée à celle des ducs de Bourbon. La tradition populaire raconte qu’un sire de Bourbon, perdu après une journée de chasse, aurait trouvé refuge dans un moulin sur les bords de l’Allier. Tombé amoureux de la meunière qui l’avait recueilli, pour justifier ses fréquentes venues, il fit bâtir à l’emplacement actuel du palais ducal un relais de chasse. Une ville se développe autour : ce sera Moulins.

Moulins présente un intéressant centre-ville, dominé par les hauts clochers de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation et du Sacré-Cœur, ainsi que le beffroi au dôme de cuivre du Jacquemart, la haute tour de l’horloge de l’ancien pensionnat de Saint-Gilles, le grand dôme d’ardoises et zinc des « Nouvelles Galeries » ou encore le clocher en gothique flamboyant de l’église Saint-Pierre.

 

 

La cathédrale de Moulins : le chœur de la cathédrale est de style gothique flamboyant du xve siècle en grès jaune orangé de Coulandon.

Le Sacré-Cœur de Moulins: un des chefs-d’œuvre du courant néo-gothique. L’église possède deux hautes flèches (74 m) qui dominent la place d’Allier.

Tour de la « Mal-Coiffée » est le vestige de l’ancien château médiéval des ducs de Bourbon. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fit office de prison allemande. Des milliers de juifs et de résistants y furent détenus. Aujourd’hui la tour est entièrement rénovée et ouverte au public.

Place de l’Allier, une ancienne grande place marchande au XIXe, abrite plusieurs bâtiments remarquables :

  • la façade et dôme des Nouvelles Galeries, de style Beaux-Arts avec mosaïques de faïences datant de 1914.
  • La grande fontaine de la colonne, début xixe
  • Le marché situé constitué pour son bâtiment principal d’une halle de type Baltard inaugurée en 1880, qui servait également autrefois de marché aux volailles.
  • Le Grand café, datant de 1899, de style « beaux Arts 1900 », et considéré comme l’une des dix plus belles brasseries de France d’époque 1900.

Moulins constitue un bastion fort de la préservation des traditions culinaires régionales : la pompe aux grattons, la « pompe à la tartouffe » ou pâté aux pommes de terre, les viandes de bœuf charolais, toute la farandole des fromages frais (brebis, vache) du pays et les vins régionaux, comme le saint-pourçain.

Plus d’informations sur: www.moulins-tourisme.com

Des vidéos inspirantes sur Moulins :

 

Lyon

 

Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique remarquable. 427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

La première ville, Lugdunum, date de 43 av. J.-C. Sous l’Empire romain. Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. L’empereur romain Claude y naît ainsi que son lointain successeur Caracalla. À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne.

Deux arts sont nés à Lyon : le cinéma inventé par les frères Lumière et le théâtre de Guignol dont les personnages de Guignol et de son compère Gnafron ont été inventés par Laurent Mourguet.

 

Entre Rhône et Saône

En traversant la Saône par des ponts on atteint la Presqu’île, le vrai centre de Lyon de style classique avec les plus importants monuments classiques : l’Hôtel-Dieu; le théâtre des Célestins ; aux Cordeliers, le Palais de la bourse de style Second Empire ; aux Terreaux, l’hôtel de ville et l’Opéra national.

Au nord de la Presqu’île se trouve le quartier-village de la Croix-Rousse caractérisé par ses pentes et son marché populaire. C’était un quartier occupé dès l’époque gallo-romaine, en témoignent les restes de l’amphithéâtre des Trois Gaules.

Rive gauche du Rhône

De l’autre côté du Rhône, on trouve les nouvelles berges récemment rénovées, lieux de détente et de flânerie. Dans le quartier classique et haussmannien des Brotteaux se trouve la Gare des Brotteaux, la belle place du Maréchal-Lyautey et sa fontaine. Au nord on retrouve le parc de la Tête d’or, le plus grand parc de la ville et le premier parc urbain de France.

Plus au sud on retrouve le quartier surnommé le « petit Chinatownlyonnais », le quartier par sa tradition cosmopolite présente une grande mixité sociale et raciale par la présence de nombreux commerces et restaurants asiatiques, nord-africains et antillais. À l’extrême sud on retrouve le quartier de Gerland, d’où l’on peut observer des œuvres architecturales : le stade de football de l’Olympique Lyonnais et les anciens abattoirs du quartier de la Mouche transformés aujourd’hui en vaste salle de concerts et d’expositions..

Enfin à l’est, on découvrira le quartier de la Part-Dieu et ses tours, deuxième quartier d’affaires de France dominé par la tour Part-Dieu. Dans le quartier de Monplaisir on remarquera la Manufacture des tabacs, le Château des frères Lumière (transformé aujourd’hui en musée vivant du cinéma) et l’hôpital Édouard-Herriot.

La colline de Fourvière est dominée par la Basilique Notre-Dame de Fourvière. Au sud de la colline se trouve l’église Saint-Just. Toute proche on retrouve l’une des plus anciennes églises de Lyon, l’église Saint-Irénée.

Dans le Vieux Lyon, le quartier de Saint-Jean est dominé par la Primatiale Saint-Jean. Au sud le quartier de Saint-Georges est dominé par l’église.

Le parc de la Tête d’or est le plus grand parc urbain de France. Il dispose de vastes étendues de pelouse ombragées, d’un lac et d’une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le jardin floral. En son sein, on retrouve le jardin zoologique de Lyon.

Musées et galeries

  • Musée des beaux-arts de Lyon:  la collection de peintures est parfois surnommé le « petit Louvre ».
  • Musée d’art contemporain & un grand nombre de galeries d’art, concentrées dans le quartier situé au sud de la place Bellecour.
  • Musée gallo-romain de Fourvière : l’histoire de la ville
  • Musées Gadagne : musée d’histoire de Lyon et le musée des arts de la marionnette
  • Musée des Confluences : es collections du Muséum d’Histoire naturelle.
  • l’Institut Lumière: l’histoire des techniques du xxe siècle, retrace les débuts du cinéma crée à Lyon
  • Msée de l’automobile Henri-Malartre ( Rochetaillée-sur-Saône) : appartenu à la ville de Lyon.
  • Msée urbain Tony-Garnier : l’urbanisme visionnaire
  • Centre d’histoire de la résistance et de la déportation (CHRD) : rappelle que la ville fut la capitale de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • La Friche : située dans les anciens entrepôts de l’usine de RVI, reconvertis en un lieu d’espace libre pour les artistes, avec notamment des œuvres monumentales de l’artiste Guillaume Bottazzi.

 

Cinémas & activités culturelles

La ville possède un grand nombre de salles de cinéma. L’Institut Lumière est aujourd’hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals.

Le soir du 8 décembre est marqué par la Fête des Lumières (ou Illuminations). À l’origine célébration de la Vierge Marie, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lampions appelés lumignons à leurs fenêtres. L’archevêque bénit la ville depuis la colline de Fourvière. La tradition remonte au xixe siècle.

La ville possède des infrastructures culturelles modernes et renommées comme la Maison de la danse de Lyon, l’Auditorium dans le quartier de la Part-Dieu qui abrite l’Orchestre national de Lyon, le théâtre des Célestins et l’Opéra national de Lyon où se sont produits les plus grands chanteurs d’opéra. Aujourd’hui la créativité artistique est toujours présente avec le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon. Lyon est un centre du musique rock. Maurice Jarre et son fils Jean Michel Jarre sont nés à Lyon.

 

Capitale mondiale de la gastronomie

 

Lyon est réputée pour sa gastronomie.  La ville compte des chefs mondialement connus, notamment Paul Bocuse et Eugénie Brazier.

On peut goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants lyonnais, dont une vingtaine sont certifiés authentiques, les bouchons, concentrés surtout dans les ruelles du Vieux Lyon, le quartier des Terreaux, la rue Mercière et la rue des Marronniers sur la Presqu’île.

Les Halles de Lyon-Paul Bocuse sont une autre institution gastronomique importante de Lyon. Ils sont une référence internationale pour les gourmets et haut lieu des papilles. Plus d’informations sur : www.halles-de-lyon-paulbocuse.com/

 

Plus d’informations sur Lyon via :

Cluny

L’abbaye de Cluny, en Saône-et-Loire, fut fondée le  ou 910 par le duc d’Aquitaine et comte d’Auvergne Guillaume Ier.  Cluny est le symbole du renouveau monastique en Occident ; l’abbaye fut un foyer de réforme de la règle bénédictine et un centre intellectuel de premier plan au Moyen Âge classique. Il ne subsiste aujourd’hui qu’une partie des bâtiments, faisant l’objet de protections au titre des Monuments historiques et gérés par le Centre des monuments nationaux. Il a reçu le Label du patrimoine européen.

 

Les bâtiments de l’abbaye abritent depuis la fin du xix siècle l’un des huit campus d’Arts et Métiers ParisTech, grande école d’ingénieurs française.

 

http://www.cluny-tourisme.com/?lang=fr

Beaune

Beaune est considérée comme la capitale des vins de Bourgogne.

Au nord, au sud et à l’ouest de la commune s’étend la Côte de Beaune sur laquelle se trouvent nombre d’appellations qui comptent parmi les plus prestigieuses des vins de Bourgogne. Elle représente une superficie de 5 980 hectares, soit un peu moins d’un quart du vignoble de Bourgogne. Elle regroupe 20 AOC communales et 331 climats classés en premier cru.

 

De nombreux producteurs et négociants en vin sont implantés à Beaune. Entre 1720 et 1750, les maisons de négoce voient le jour à Beaune, la première étant la Maison Champy, suivie par le domaine Chanson Père & Fils. Chaque année depuis 1851, les Hospices de Beaune organisent une vente aux enchères de charité de ses productions, qui bénéficie aujourd’hui d’une portée internationale. Enfin, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), qui fédère les viticulteurs et les négociants en vin, est domicilié à Beaune.

En outre, Beaune possède sa propre appellation d’origine contrôlée, le beaune. Cette appellation compte 411,7 hectares en superficie avec une très forte majorité de vins rouges. En couleur la répartition donne 362,74 hectares de vins rouges (dont 281,49 haen premier cru) plantés en pinot noir et 48,96 hectares en vins blancs (dont 36,06 ha en premier cru) plantés en chardonnay. Sur le volume total, cela donne 13 540 hectolitres (dont 10 322 hl en premier cru) pour les vins rouges et 2 368 hectolitres (dont 1 761 hl en premier cru) pour les vins blancs.

Cependant, en plus de l’AOC Beaune, d’autres vins peuvent légalement y être produits comme : le Côte de Beaune, le Bourgogne aligoté, le Bourgogne, le crémant de Bourgogne, le Bourgogne mousseux, le Bourgogne Passe-tout-grains et les Coteaux Bourguignons.

 

Chalon-sur-Sâone

Ville d’art et d’histoire, Chalon-sur-Saône possède un important quartier historique avec des vieilles maisons à colombages, de nombreuses ruelles, des tours et des tourelles:

  • Ancien palais épiscopal, sur des vestiges gallo-romains et médiévaux.
  • La cathédrale Saint-Vincent, bâtie entre 1090 et 1520, avec une façade néogothique.

La ville possède trois musées :

  • le musée Nicéphore-Niépce, sur la photographie (contemporaines);
  • le musée Vivant-Denon sur le figure marquante du monde des arts à la fin de l’Ancien Régime ;
  • le musée du Souvenir du combattant, consacré aux souvenirs des guerres.

 

Chalon-sur-Saône est mentionnée pour la première fois dans la Guerre des Gaules de Jules César (VII, 42 et 90) sous le nom de Cavillonum. Les Romains construisent à Cavillonum des entrepôts et un port fluvial stratégique sur la Saône. Chalon est une capitale du royaume durant l’indépendance du royaume des Burgondes et est le théâtre de douze conciles, de 470 à 1073. C’est la création en 1839 des Chantiers « Le Petit Creusot » par les frères Adolphe et Eugène Schneider qui lancera le développement industriel de la cité.

« Highlights » de Chalon-sur-Saône contemporain:

  • Nicéphore Cité : plateforme de ressources en images et sons.
  • L’Abattoir : ancien abattoir régional, l’Abattoir est devenu une structure culturelle qui accompagne et soutient les artistes de rue au fil de leurs créations.
  • Le Conservatoire à rayonnement régional de musique, de danse et de théâtre.
  • Lapéniche. Salle de musiques actuelles. Hébergée dans l’enceinte de L’Abattoir.
  • L’arrosoir. Jazz-club créé en 1971.
  • Espace des Arts. anciennement maison de la culture de 1971 à 1984. Théâtre, danse, musique, arts plastiques…
  • Théâtre municipal. Théâtre à l’italienne (façade de 1783).
  • Théâtre Grain de Sel.
  • Le parc des expositions et le Colisée.
  • La maison des vins de la côte Chalonnaise.

Plus d’informations sur : www.achalon.com

Autun

Autun-Augustodunum, ville romaine

Autun, au cœur de la Bourgogne, a gardé un certain charme et possède de nombreux monuments.

Son nom antique, Augustodunum, signifie la forteresse d’Auguste. Auguste avait la volonté de créer une grande cité en Gaule qui montrerait la puissance romaine. Augustodunum fut donc doté de splendides monuments qui font aujourd’hui encore sa renommée.

La ville romaine s’équipe d’une enceinte longue d’environ 6 km, comportant de nombreuses tours. Elle était percée de quatre portes (dont deux subsistent) aux extrémités des deux rues principales. Autun a également un théâtre romain pouvant contenir jusqu’à 20 000 personnes, le plus grand en capacité de la partie occidentale de l’Empire romain. L’ amphithéâtre, originalement situé à côté du théâtre, est aujourd’hui malheureusement disparu.

 

 

Les portes de Saint-André et d’Arroux qui constituaient deux des quatre entrées permettant de franchir les murailles de la cité.

Le temple dit « de Janus », à l’extérieur des remparts. Si ce temple a été à tort attribué à la divinité romaine Janus.Toutefois la destination exacte, tombeau ou cénotaphe a donné lieu à des interrogations.

Autun fut célèbre pour son école de rhétorique romaine. Déjà en 107 cette école de philosophie et de rhétorique d’Autun attirait des étudiants de tout l’Empire.

Au Moyen Âge, la ville devient un important lieu de pèlerinage, et se voit dotée d’une nouvelle cathédrale en plus de la cathédrale Saint-Nazaire d’Autun: la cathédrale Saint-Lazare (1120), église romane de type clunisien, est célèbre notamment par son tympan, sculpté avec beaucoup de détails représentant le jugement dernier et signé de l’artiste Gislebert. Ce portail magistral est exceptionnellement bien préservé.

Musées

  • Muséum d’histoire naturelle d’Autun (zoologie, minéralogie, paléontologie, botanique) ;
  • Musée Rolin (archéologie, art du Moyen Âge, histoire et Beaux-Arts) ;
  • Musée lapidaire Saint-Nicolas (archéologie) ;
  • Le musée national des anciens enfants de troupe;
  • Mini-musée de la vigne et du vin, petit musée privé situé dans l’enceinte d’un négoce en vin ;
  • Musée Verger-Tarin, petite maison bourgeoise avec mobilier des trois derniers siècles, ne se visite plus pour cause de dégâts importants, Ethnologie (art de vivre au xviiie et xixe siècle).

Manifestations culturelles

  • Fête du livre en avril ;
  • Festival Musique en Morvan ;
  • La Foire du 1er mars et du 1er septembre, où tout le centre ville devient zone piétonne avec de nombreux stands. Une fête foraine s’installe pendant 15 jours ;
  • Les nuits de la gargouille en juillet et août ;
  • L’épopée gallo-romaine, quand Autun redevient Augustodunum en mai et août ;
  • Festival tuyaux et vieilles dentelles en juillet ;
  • En juillet et août, visites guidées de la cathédrale en anglais et en néerlandais ;
  • Biennale internationale d’arts sacrés contemporains « Les 7 Chemins ».
  • Rallye automobile : depuis 1966, l’ASA (Association sportive automobile) du Morvan organise chaque année le Rallye d’Autun – Sud Morvan.